Dans l'ombre de la plume
Ecrire la nuit
3h -4h du matin. Je ne sais pourquoi c’est l’heure à laquelle mon esprit se met en ébullition me poussant à faire courir mes doigts sur le clavier afin d’exprimer et de calmer les émotions qui m’assaillent.
Un moment d’introspection, de pur bonheur dans le cocon protecteur et pudique de la nuit. Une étape sereine et naturelle qui n’a pas encore été souillée par les impératifs du quotidien.
Un temps où les sens se mettent en éveil : le léger souffle de l’ordinateur qui me dit « c’est trop tôt ! », la lune gibbeuse croissante, décroissante ou pleine, les étoiles filantes du mois d’août, le hululement de la chouette qui accompagne mes nuits depuis tant d’années, le gazouillis des oiseaux, le ronron de mes petites merveilles félines… autant de témoins qui resteront muets à jamais pour mon plus grand bonheur !
Le plaisir non dissimulé de refermer les yeux pour finir ma nuit à l’heure où le réveil sonne pour les autres ! Ce n’est pas très compliqué pour moi puisque j’écris dans mon lit.